… avec un aller simple pour les enfers…

17 06 2011

… à force de trop de blasphèmes serait par trop anticipatif…

 

Genèse 2.0

 

Eût-il fallu qu’il perde la tête pour modifier

Les règles établies ? Pour, plutôt qu’à deux épris

Pris en défaut par un pépin de pomme ranci,

Donner à d’autres de son beau royaume les clés ???

 

Prévenant car ayant lu son propre testament ,

Préférant multiplier ses chances de succès,

Couvrit ses arrières par plus de gens conviés

Au Paradis originel, casting faisant.

 

Au nombre de sept furent-elles venues ignorant

Qu’elles jouaient là la péridurale dépendance

De tant de leurs suivantes, paraît-il lourd tourment.

Comme si les étriers n’étaient déjà  pénitence.

 

Trois, ils vinrent, magnifiques, superbes, subliminaux.

Des hommes quoi !!! Mais dans leur plus pure expression

Laissant ces dames évanouies, toutes pamoison

Devant sculptés et ciselés neurones et abdos.

 

Tous, ils lurent avec grande attention le contrat.

Aux seuls fruits à noyaux ils devaient allégeance

Evitant de frayer avec serpents pour chances

Multiplier qu’Histoire bien mieux se déroulât.

 

Sentant qu’ils les perdaient dans les méandres de rimes

En « Toi + Moi », craignant la Grégoirite aigüe…

 

« Il » inventa la Prose…

 

Soulagement !!!!

Ils purent oublier phrasés improbables, alexandrins malsains, tournures stylées épidermiquement insupportables pour courir dans les prés, autour des vergers de nutellatiers en fleur, pour rouler dans l’herbe et batifoler d’aise, rire à éclats et d’insouciance se bercer…

 

Le Paradis avait là tout de sa substantifique moelle tant espérée.

 

Chaque jour était surprise, ébahissement et émerveillement.

 

Puis, l’une d’elles inventa la crêpe…

Encore fallait-il trouver boisson pour accompagner ce fin mets…

 

L’eau de la plus claire fontaine, qu’ils avaient trouvée en s’en allant promener, ne convenait pas !!! La bière la plus fine à la mousse la plus blanche semblait frelatée !!!! Le vin le plus suave perdait tous ses arômes !!!! Le Gin’Fizz empestait l’aspartame !!!!!

 

Celle-là même promit à qui ravirait ses papilles du plus idéal nectar d’enlever le haut…

 

A ces mots, tout hommes idéaux qu’ils étaient, Ils craquèrent, retournant à leurs primaires instincts.

Ils firent moult cidre, compote, tartes tatins, pressant, écrasant, moulant pommes de plus belle à l’idée que, dans l’euphorie du moment, une fois le souhait de la belle réalisé, le bas s’baisse…

 

Car c’est bien là que le bât blesse, dans cette faiblesse de l’homme.

 

Même « Lui » dans sa toute puissance, dans son omnipotence, ne pouvait éviter à l’Homme d’aller vers la potence…

« Quel beau gibier pour le gibet !!!! » se dit-il, soupirant de faillite.

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… avec un bon vieux Cluedo des familles…

3 06 2011

… nous amènerait, au premier abord, vers l’inévitable « … Espagne dans l’abattoir avec le concombre… »…

Bon vieille psychose, nous as-tu tant manqué qu’enfin, tu nous reviens grands sabots crottés en avant d’un pas lourd et empesé afin de nos estomacs protéger.

La filière des fruits et légumes subit de plein fouet cet honteux déballage non argumenté et souffre d’avoir le bonnet d’âne de la communication vis-à-vis du consommateur.

Il est ainsi facile de crier Haro sur ce baudet qui n’a jamais su se défendre.

A l’orée d’un été « Toutes en bikini en 10 jours », l’idée de ne rien manger « de peur de… » risque également de faire connaître à la littérature féminine mensuelle un Krach inattendu…

A quoi bon acheter son coach perso en 100 pages et entreprendre son sempiternel régime d’avant-UV-exposition à outrance s’il n’y a pas matière à perdre gramme ???

Quoi qu’on pourra anticiper sur le Numéro « Attention aux méfaits du Soleil »… Plus d’un tour dans leur sac…

Revenons à notre Espagne, Grand Méchant loup annoncé qui souffle fort fort fort aux frontières de nos pôvres p’tits pays tous recroquevillés en tire-bouchon de peur d’avoir à en affronter l’Hydre, la colère, les méchants produits pas boooo !!!

L’Allemagne, ayant fait ses contrôles en paille, s’est vue foudroyée sur place tel un fétu…

Arrêtons là le mimétisme scénaristique.

Loin de trouver des contours trop acérés à nos voisins ibériques, il serait peut être tant de s’attarder sur ce système médiatique jouant avec nous constamment à « Pierre et le loup »…

A force de nous saisir d’effroi aussi souvent que possible afin que presses tournent de plus belle, que ventes exponentialisent à souhait capitalisant sur nos inquiétudes, que Pdgs et éditorialistes sourient de leurs grandes dents sans commune mesure avec celles de Mère-Grand, ceux-ci sentiront un jour le retour de bâton que je leur souhaite cinglant.

A trop aboyer, on finit par prendre une chaussure sur la truffe.

Truffe que nos fins limiers journalistiques feraient mieux d’employer à fouiller et argumenter leurs chroniques plutôt que de tirer sur la même ficelle…

Cette ficelle devient trop grosse. Le système est ainsi fait qu’il est dur, par le biais des voies normales de faire entendre un autre son que celui d’une peur lancinante.

Un peu marre oui…

Mieux que le profane que je suis, le livre suivant me semble ouvrir une brèche dans nos croyances entretenues :

« La peur est au-dessus de nos moyens – Pour en finir avec le Principe de précaution. »

Jean de Kervasdoué. Edité chez PLON





… avec « mon tricycle et moi »…

31 05 2011

… serait une erreur technique… Vraiment rien à voir ici… Puisque le titre est…

Mon vélo et moi…

Il a toujours été timide, n’osant jamais faire la première roue, effleurant le bitume comme l’abeille la fleur butine. Comme s’il y avait délicatesse à donner à tout goudron. Soit.

De nous deux, c’est toujours lui qui louvoie, trouvant toujours une raison à ne point emprunter telle montée jugée trop dure ou telle descente trop vertigineuse.

Je l’ai pris entre deux yeux et deux rétroviseurs. Il fallait que cela cesse. Je sentais venir le moment où nos routes se sépareraient. Je le sentais tendu, freinant autant qu’il pouvait, feignant le déraillement de chaîne dès qu’il était perturbé. Et, de cela, je ne veux point.

Il fallait se dire les choses.

Nous avons traversé tant de choses, je ne pouvais laisser aussi belle histoire d’amour finir entre grincements, intempestifs coups  de pédales dans l’dos et graissages refusés.

C’eut été  dommage.

Aussi lui ai-je dévoilé tout ce que j’avais sur le cœur. Je n’avais jamais fait cela auparavant. Se donner entièrement à quelqu’un…

Si ce n’est avec… Mais c’est différent quand même.

Il fut pris par l’émotion et je vis rougir ses catadioptres en un instant. Un vrai flash. Comme au début. Nos débuts.

Je m’en souviens comme si je revivais cet instant.

Il était déjà le plus beau… Quand je l’ai vu dans cette remise, mon sang n’a fait qu’un tour. Il était beau, fier, posé à même le sol tel un vulgaire bicycle, lui l’Apollon des deux-roues.

Ses courbes généreuses. Le port altier de sa fourche. Ses roues crantées…Rien que de revoir cet instant, je frissonne. Et sa selle !!!! Elle m’invitait tant à m’asseoir sur elle.Cela me fait des choses… Que je n’avais jamais ressenti auparavant… Si ce n’est avec… Mais ce n’est pas exactement pareil.

Il est resté là, sans bouger, renversé comme les deux pneus en l’air par ma déclaration.

Je lui ai passé au montant la sonnette clinquante et cliquetante dont il avait toujours rêvé.

Il n’a pas plus pu esquissé de geste.

Je le savais infiniment troublé. Bien qu’il ait toujours dit qu’il ne croyait qu’à l’éphémère, au jour après jour, même si son discours n’a toujours été que « Cueille le jour car demain la rouille peut venir !!! »

Brrr !!!! A chaque fois qu’il parle de cette maladie qui le ronge en son sein, je frémis. Que serais-je sans lui ??? Mes journées seraient sempiternelles et mornes, sans soubresauts ni excitation. Toujours les mêmes rituels aux mêmes heures.

Je sais bien cette fin inéluctable mais je tente de garder la foi.

Avec lui, je m’évade à chaque fois de mon carcan.

Nous sommes repartis, moi le chevauchant avec l’entrain dont il est friand, lui me procurant le plaisir que lui seul sait me donner… Ces vibrations… Mmmmmm !!!!

Les cloches ont sonné. L’heure de rentrer.

Je me suis ruée, pédalant à toute allure sur mon destrier vigoureux.

A 200 mètres, je suis descendue à grand regret de mon vélo, le posant contre un arbre pour rajuster ma robe et ma guimpe. Quelle galère les habits de religieuse !!!

Puis, je l’ai ressaisi fermement par le guidon… Un soupir… Pour me diriger vers le couvent dont les portes s’ouvraient.

La Mère supérieure m’attendait, l’œil sévère. Comme si j’avais quelque chose à me reprocher… Des pensées peut être ???… Peut être…





… avec un Homo Sapiens Sapiens…

23 03 2011

… serait cause explicative de tous ces lourds troubles existentiels permanents qui nous assiègent.

C’est vrai, être conscient d’être conscient est source de tourments au-delà de l’entendement sus-cité.

N’avez-vous jamais, VOUS, êtres supérieurs dotés d’une capacité d’analyse frôlant, à trop fonctionner à temps complet, le besoin de psychanalyse… Je reprends mon souffle…

N’avez-vous jamais eu envie de ne pas savoir que vous saviez ????… Juste l’espace d’un instant ????

Une telle libération de l’esprit, vu qu’il n’est plus efficient du coup, serait une libération tout court.

Plus de « pourquoi ??? », plus de « Comment ??? »… Le rêve !!!!

Heureux qui comme le premier invertébré… Qui n’avait à se soucier de rien, pas plus de l’inexistence de son ossature que de financer les études du p’tit dernier.

Sapiens Sapiens, lui, sait… Et tente de vivre avec cet effroyable pouvoir. Une sorte d’arme chargée retournée contre lui qui ne demande qu’à devenir lâche de la gâchette.

Nous sommes donc tous potentiellement notre propre Brutus, prêts à rejouer des tragédies de l’Ancien temps.

Le Sapiens Sapiens a peur de se dire un jour « Mu quoque, Mu !!! », citation qui serait stupide et qui, bien qu’elle n’aurait même pas la dimension théâtrale voulue, se révèlerait la plus appropriée pour le coup.

Quel impair de s’assassiner l’esprit tout seul comme un grand plutôt que par ses pairs.

Ainsi est-il !!!

Sapiens sapiens n’a pas à se poser la question puisque c’est inné et induit : il réfléchira et conceptualisera jusqu’à que cérébral décès s’ensuive.

Sapiens sapiens saura-t-il retourner à son avantage cet excès d’activité de ses lobes adorés ???

On lui parle zen, yoga, repos du guerrier tellement on le sent en lutte constante, bulle de tranquillité.

Trouver son havre de paix sera donc son travail herculéen.

Une jolie cage dorée genre duplex-kryptonite lui offrant un espace dépourvue de pensées troubles.

Trouver un remède au mal qu’il s’est lui-même créé…

Prozac sera son fidèle acolyte si nécessaire… Tous deux combattront le mal qui ronge pour aller vers des lendemains chantants…

Poor lonesome sapiens sapiens





… Avec Georges serait proscrite…

12 03 2011

Oh non !!!

Georges est incomparable, sublime, unique.

Vouloir à lui se frotter, c’est urticaire mental assuré.

Georges est fort. C’est lui qui le dit.

Toute ressemblance… se veut juste le Robin de Batman, le Sancho Pansa de Don Quichotte, un compagnon modeste de route… Enfin !!!… « De 4X4 voies » dirait Georges dans son pur style.

Toute ressemblance… se voudra d’humeur, d’esprit, d’indépendance, d’irrévérence, d’audace et d’à-propos… Avec l’espoir d’à son niveau se hisser.

Mais lui laisser le projecteur à lui.

Chacun son rôle.