… à force de trop de blasphèmes serait par trop anticipatif…
Genèse 2.0
Eût-il fallu qu’il perde la tête pour modifier
Les règles établies ? Pour, plutôt qu’à deux épris
Pris en défaut par un pépin de pomme ranci,
Donner à d’autres de son beau royaume les clés ???
Prévenant car ayant lu son propre testament ,
Préférant multiplier ses chances de succès,
Couvrit ses arrières par plus de gens conviés
Au Paradis originel, casting faisant.
Au nombre de sept furent-elles venues ignorant
Qu’elles jouaient là la péridurale dépendance
De tant de leurs suivantes, paraît-il lourd tourment.
Comme si les étriers n’étaient déjà pénitence.
Trois, ils vinrent, magnifiques, superbes, subliminaux.
Des hommes quoi !!! Mais dans leur plus pure expression
Laissant ces dames évanouies, toutes pamoison
Devant sculptés et ciselés neurones et abdos.
Tous, ils lurent avec grande attention le contrat.
Aux seuls fruits à noyaux ils devaient allégeance
Evitant de frayer avec serpents pour chances
Multiplier qu’Histoire bien mieux se déroulât.
Sentant qu’ils les perdaient dans les méandres de rimes
En « Toi + Moi », craignant la Grégoirite aigüe…
« Il » inventa la Prose…
Soulagement !!!!
Ils purent oublier phrasés improbables, alexandrins malsains, tournures stylées épidermiquement insupportables pour courir dans les prés, autour des vergers de nutellatiers en fleur, pour rouler dans l’herbe et batifoler d’aise, rire à éclats et d’insouciance se bercer…
Le Paradis avait là tout de sa substantifique moelle tant espérée.
Chaque jour était surprise, ébahissement et émerveillement.
Puis, l’une d’elles inventa la crêpe…
Encore fallait-il trouver boisson pour accompagner ce fin mets…
L’eau de la plus claire fontaine, qu’ils avaient trouvée en s’en allant promener, ne convenait pas !!! La bière la plus fine à la mousse la plus blanche semblait frelatée !!!! Le vin le plus suave perdait tous ses arômes !!!! Le Gin’Fizz empestait l’aspartame !!!!!
Celle-là même promit à qui ravirait ses papilles du plus idéal nectar d’enlever le haut…
A ces mots, tout hommes idéaux qu’ils étaient, Ils craquèrent, retournant à leurs primaires instincts.
Ils firent moult cidre, compote, tartes tatins, pressant, écrasant, moulant pommes de plus belle à l’idée que, dans l’euphorie du moment, une fois le souhait de la belle réalisé, le bas s’baisse…
Car c’est bien là que le bât blesse, dans cette faiblesse de l’homme.
Même « Lui » dans sa toute puissance, dans son omnipotence, ne pouvait éviter à l’Homme d’aller vers la potence…
« Quel beau gibier pour le gibet !!!! » se dit-il, soupirant de faillite.